Pascaline a rencontré pour vous : Les Bêêlles Biquettes !

Dis, Pascaline, c’est qui Les Bêêlles Biquettes ?
Derrière ce joli nom de ferme, se cachent Amandine et David. Les Bêêlles Biquettes c’est une histoire de famille ! En avril 2023, ces frères et sœurs ont repris la ferme de leur papa. Leur maman n’est jamais bien loin, elle les aide dans leur activité, elle s’occupe par exemple des livraisons au Panier de Thérèse. Pour finir, les Bêêlles Biquettes, c’est évidemment leur beau troupeau de chèvres !

Tu peux nous en dire plus sur les Biquettes ?
Elles sont 115 les Belles Biquettes, dont 95 à la traite. Et, on n’oublie pas Stella : la mascotte intrépide au pelage parsemé de cœurs ! <3 Ce sont principalement des chèvres de Savoie et des Alpines. Le cheptel est renouvelé grâce aux naissances qui ont lieu ici et les anciennes profitent d’une retraite bien méritée, à la ferme, jusqu’au dernier jour.

Où est installé tout ce beau monde ?
Dans le petit hameau de Chevronnet, au-dessus d’Albertville. L’hiver, tout ce petit monde est en bâtiment puis dès la mi-avril, tout le monde sort, direction Pallud pour les pâtures !
Dès leur projet de nouveau bâtiment à Pallud abouti, ils abandonneront la montée dans les alpages du fort de la Batterie. Mais en attendant, celle-ci est toujours d’actualité pour le mois de juin. A l’automne dernier, ils ont même testé la démontagnée à pied jusque Chevronnet et les participants ont passé une belle journée très conviviale !

Comment se passe la traite et la fabrication du fromage ?
Le troupeau est en bi-traite : les chèvres sont traitées matin et soir et produisent en moyenne 170 litres de lait par jour. La traite se fait d’abord à la main puis au pot et ce n’est que lorsque le troupeau sort en champs que la salle de traite mobile est utilisée. Amandine, David et leur maman transforment tous les jours dans la petite fromagerie attenante à leur maison.

Qu’est ce qui t’a marqué dans cette rencontre ?
Amandine et David sont définitivement très proches de leurs animaux et font preuve de beaucoup de douceur et de calme à leur contact. D’ailleurs, ils sont tournés vers la médecine douce et pratiquent beaucoup la communication animale. Ils font appel à une thérapeute animalière afin de mieux comprendre leur comportement, leurs sentiments. Cette méthode leur a déjà permis de régler de nombreux problèmes de fugues lorsque les chèvres étaient dehors mais aussi des bagarres entre elles lorsqu’elles sont dedans. Marie Chenot (Ame’Nimal) les accompagne également en médecine naturelle.

Et de la douceur il en faut lorsqu’il s’agit d’amadouer un troupeau de bufflonnes !
Arrivées sur la ferme il y a déjà 2 ans, les 5 femelles et le mâle ont donné 5 veaux dont 4 femelles. J’ai découvert un animal très curieux, d’abord méfiant puis plein de tendresse une fois le contact établi ! Saviez-vous que les buffles pleurent de bonheur lorsque vous leur donnez une bonne dose de caresses ? J’en ai fait le constat.
Dès l’arrivée de la prochaine génération, David et Amandine ont le projet de traire le troupeau puis fabriquer de la mozzarella. Mais il faudra être nous aussi patients car la gestation dure 11 mois chez Madame Bufflonne.
En attendant, le troupeau rumine et se régale d’orge et de maïs concassé sous l’œil gourmand de Doly, une vache abondance que David a depuis ses 16 ans. Son poil est une vraie douceur !

Un immense merci à David, Amandine et leur maman pour le temps qu’ils ont accordé et à très vite !